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Prix du pétrole : le bras de fer se poursuit entre Donald Trump et l'Opep

Baptiste Morin - Mis à jour le . 1 min

Alors que le président américain souhaite augmenter la production américaine de pétrole, l'Opep annonce également une augmentation de sa production afin de préserver ses revenus. Conséquence directe : les prix à la pompe diminuent rapidement, pour le plus grand bonheur des automobilistes.

Les prix du carburant sont au plus bas depuis trois ans : comptez en moyenne moins de 1,60 euro pour un litre de gazole et 1,70 euro pour un litre de sans-plomb, ce qui est une bonne nouvelle pour les automobilistes français mais une moins bonne pour Donald Trump.

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Un bras de fer

En effet, les États-Unis sont le premier producteur mondial de pétrole et Donald Trump veut augmenter la production américaine. Mais le cours actuel du baril menace la rentabilité des exploitations pétrolières aux États-unis à cause notamment de la décision de l'Opep d'ouvrir également les vannes, précise Francis Pousse, président national des stations-service chez Mobilians.

"Le message de dire 'je mets plus de pétrole sur le marché mondial', c'est la volonté aussi de réaffirmer la position de l'Opep face à Donald Trump, qui a dit dès son élection 'on va produire, produire et produire' ou plutôt 'forer, forer et forer'", explique-t-il au micro d'Europe 1.

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Une baisse de la production américaine ?

Afin d'être rentable aux États-Unis, il faut un baril au-delà de 65 dollars. Or les prévisions tablent sur un cours bientôt sous les 60 dollars. "À 60 dollars le baril, si vous intégrez toutes les charges, on est très probablement en dessous du coût de production sec. Et à 55 dollars, ça ne marche plus", analyse Philippe Chalmin, économiste et spécialiste des matières premières.

Si les cours poursuivent leurs chutes, il faudra alors prévoir une baisse de la production américaine, avec de potentielles destructions d'emploi.