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Droits de douane : «Giorgia Meloni ne peut pas représenter les 27» dans les négociations, martèle Thierry Breton

Ugo Pascolo - Mis à jour le . 1 min

La dirigeante italienne Giorgia Meloni a rencontré Donald Trump pour évoquer les droits de douane américains. Une rencontre qui a fait grincer des dents, notamment à Bruxelles. Invité du Grand Rendez-vous Europe 1, Cnews, Les Echos, l’ex-commissaire européen Thierry Breton martèle qu'Ursula von der Leyen est la seule à pouvoir légitimement représenter les 27.

C'est une rencontre qui a fait grincer des dents. Alors que des droits de douane américains stratosphériques planent sur l'Union européenne et le monde, Donald Trump a invité...Giorgia Meloni à Washington. Le 17 avril dernier, c'est donc celle qui est à la tête de l'Italie, unique dirigeante de l'UE invitée à l'investiture du milliardaire en janvier dernier, et non la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui s'est assise à ce qui ressemble à une table des négociations en face de Donald Trump. Mais ce n'est pas l'analyse que fait Thierry Breton. 

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Le choix du négociateur, premier acte du bras de fer Etats-Unis-UE ?

"Concernant la défense et tout ce qui concerne les affaires étrangères, ces sujets sont à la main exclusive des États souverains. Et c'est bien comme ça, ça doit le rester. Madame Meloni, comme tous les chefs d'État européens, a parfaitement le droit d'aller voir qui elle veut, et évidemment le président Donald Trump. Mais elle ne peut en aucun cas y aller au nom des 27", explique au micro du Grand Rendez-vous Europe 1, Cnews, Les Echos, l’ex-commissaire européen.

Mais pourquoi, alors que le monde est au bord d'une guerre commerciale, Ursula von der Leyen n'est-elle pas déjà dans le bureau oval pour faire face au locataire de la Maison Blanche ? "Peut-être parce que Donald Trump veut choisir ses interlocuteurs", s'interroge-t-il.

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Dès lors, le rapport de force inhérent à toutes négociations semble déjà commencer avec le choix de la personne qui va s'asseoir pour défendre les intérêts de Bruxelles. "Il faut qu'on puisse dire de façon très claire que nous avons désigné Ursula von der Leyen. C'est elle qui est légitime, elle a été désignée par le Conseil européen", conclut-il.