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Macron juge que « remettre en cause» la priorité donnée au climat est une « énorme erreur»

Europe 1 avec AFP . 1 min
Emmanuel Macron attend les dirigeants du monde à Nice pour un sommet de «mobilisation» sur l'océan
EXTRAIT - «Brainwashing sur les faits divers» : la sortie d’Emmanuel Macron suscite l’indignation © Ludovic MARIN / POOL / AFP

À la veille du sommet de l'ONU sur les océans dimanche à Nice, Emmanuel Macron a dénoncé l'énorme erreur" de ceux qui, y compris en France, veulent remettre en cause "la priorité dans le débat public donnée au climat". Il s'exprimait après avoir écouté les recommandations de plus de 2.000 chercheurs du monde entier.

Emmanuel Macron a dénoncé dimanche à Nice, à la veille du sommet de l'Onu sur les océans, l'énorme erreur" de ceux qui, y compris en France, veulent remettre en cause "la priorité dans le débat public donnée au climat".

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"Réduisez (les fonds pour la science), ce n'est plus la priorité. Passez, il n'y a rien à voir. On s'en occupera ou gérera crise après crise... Enorme erreur", a lancé le président français.

Il s'exprimait après avoir écouté les recommandations des plus de 2.000 chercheurs du monde entier, réunis en congrès à Nice avant le sommet de l'Onu, qui ont demandé à être écoutés et soutenus, ainsi que des élus de la coalition des villes côtières, lancée samedi sous l'égide des Nations Unies.

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"On est au pire moment"

"On est au pire moment ! On a une crise qui est cinq crises en même temps: biodiversité, eau, alimentation, santé, changement climatique. Et ces cinq crises se nourrissent", a-t-il rappelé, en regrettant que l'administration Trump retire les financements américains dont "la science internationale dépend beaucoup".

"On a beaucoup de gens qui sont en train de remettre en cause le multilatéralisme et ses agences. On a aujourd'hui une remise en cause aussi de la priorité dans le débat public donnée au climat, y compris d'ailleurs en France", a insisté le président, en promettant aux chercheurs et aux élus concernés par la montée des eaux et l'augmentation des tempêtes de ne "rien lâcher".