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Violences après la victoire du PSG : François Bayrou reste silencieux

Arthur de Laborde - Mis à jour le . 1 min

Après la victoire du Paris Saint-Germain samedi soir en finale de Ligue des champions face à l'Inter Milan (5-0), des débordements ont éclaté dans toute la France, provoquant la mort de deux personnes. Face à cela, plusieurs personnalités politiques ont réagi comme Bruno Retailleau. François Bayrou, lui, reste silencieux.

Le Premier Ministre François Bayrou reste silencieux sur les violences qui ont entaché la célébration de la victoire du Paris Saint-Germain en finale de Ligue des champions contre l'Inter Milan (5-0) samedi soir. 22 membres des forces de l'ordre ont été blessés, plus de 500 personnes ont été interpellées et deux sont mortes.

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Face à cela, une dizaine de personnes ont été jugées dès ce lundi soir devant le tribunal judiciaire de Paris. Un jeune homme de 20 ans a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende. Après ces violences, le préfet de police de Paris nie toute faille sécuritaire mais reconnaît une forme d'échec. Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, n'hésite pas à dénoncer l'action de "barbares". En revanche, un homme se fait très discret depuis samedi, c'est le Premier ministre, François Bayrou.

François Bayrou impuissant ?

François Bayrou avait promis que les lieux emblématiques de la capitale et notamment le quartier des Champs Élysées seraient protégés pour la finale de la Ligue des champions. Mais samedi soir, François Bayrou s'est contenté d'un bref message posté sur X juste après le titre du PSG. "Que la fête soit belle et que chacun veille à la sécurité de tous. Pensée pour les forces de l'ordre", écrivait le Premier Ministre.

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Depuis les scènes de chaos, il y a comme une impression de flottement. François Bayrou est aux abonnés absents, laissant le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau et même le président de la République Emmanuel Macron en première ligne. Va-t-il réagir dans les heures qui viennent ? Pas de réponse de Matignon pour le moment.

Cette passivité traduit-elle une forme d'aveu d'impuissance ou bien est-ce le produit d'un calcul politique visant à tenter d'esquiver les coups dans la séquence ? En tout cas, le Premier ministre aime cultiver l'image de la modération et du recul, mais à trop vouloir rester au-dessus de la mêlée, il peut donner à certains l'impression d'être déconnecté.