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Covid-19 : ce que l'on sait du nouveau variant NB.1.8.1 que l'OMS surveille attentivement

Europe 1 . 2 min
Les tests covid ne seront plus remboursés. (Illustration)
Les tests covid ne seront plus remboursés. (Illustration) afp / © IGOR STEVANOVIC / SCIENCE PHOTO / IST / Science Photo Library via AFP

Apparu en Chine, le nouveau variant du Covid-19, baptisé NB.1.8.1 s’est rapidement propagé à d’autres régions d’Asie, notamment à Hong Kong, où un rebond de l’épidémie a été signalé. Puis il est arrivé en Europe, notamment en Allemagne, en Irlande et aux Pays-Bas. En France, ce sous-lignage du variant Omicron n'a pas été observé avant le mois de mars.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé NB.1.8.1, attire depuis quelques jours l’attention des autorités sanitaires françaises. Ce sous-lignage d’Omicron, réputé pour sa forte contagiosité, a été classé le 23 mai par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) comme "variant sous surveillance". Cette catégorie avait été créée en 2020 pour les variants qui présentaient un risque accru pour la santé.

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Le professeur Yves Buisson, membre de l'Académie nationale de médecine, a déclaré, au micro, de RFI qu'il "présentait trois mutations assez importantes par rapport au variant dont il est issu". "Ses spécificités préfigurent probablement que ce variant du virus devienne majoritaire dans le futur", a déclaré, de son côté, le virologue Bruno Lina sur BFMTV. 

Apparu en Chine, le variant NB.1.8.1 s’est rapidement propagé à d’autres régions d’Asie, notamment à Hong Kong, où un rebond de l’épidémie a été signalé. Au sein de cette mégalopole, les autorités ont observé le taux le plus élevé de circulation du virus depuis, au moins, un an. À Taïwan, le Centre national des maladies a rapporté une forte augmentation du nombre de cas depuis quelques semaines, avec "9 978 consultations enregistrées dans la semaine du 4 au 10 mai, soit une hausse de 66% des consultations par rapport à la semaine précédente". 

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Ce sous-lignage du variant Omicron n'a pas été observé avant le mois de mars en France

Depuis le début du mois d'avril, le variant circule également en Europe, selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), notamment en Allemagne, en Irlande et aux Pays-Bas. En France, ce sous-lignage du variant Omicron n'a pas été observé avant le mois de mars. Quatre patients infectés par ce variant ont été recensés en France.

Des cas liés au variant NB.1.8.1 ont été signalés chez des voyageurs internationaux arrivant dans les aéroports de Californie, de l'État de Washington, de Virginie et de la région de New York, selon les dossiers téléchargés par le programme de contrôle des aéroports des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies.

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Les résultats du séquençage montrent que les cas proviennent de voyageurs originaires de plusieurs pays, dont le Japon, la Corée du Sud, la France, la Thaïlande, les Pays-Bas, l'Espagne, le Vietnam, la Chine et Taïwan. Les voyageurs ont été testés entre le 22 avril et le 12 mai, selon CBS. 

Certains scientifiques suivent son évolution de près

L'Organisation mondiale de la Santé a tenu à rassurer les plus inquiets face à la flambée des cas dans de nombreux pays. "Les données actuelles n'indiquent pas que cette variante entraîne une maladie plus grave que les autres variantes en circulation. Les vaccins Covid-19 actuellement approuvés devraient rester efficaces pour cette variante contre les maladies symptomatiques et graves", a déclaré l'OMS.

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S’il n’est pas encore dominant, certains scientifiques suivent son évolution de près. En France, la circulation du virus reste notable : 19 % des tests réalisés la semaine dernière étaient positifs, selon l’OMS. Un chiffre élevé, même si les dépistages sont aujourd’hui moins fréquents qu’au plus fort de la crise.