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Transdev remplace la SNCF sur la ligne Marseille-Nice, une première en France

Stéphane Burgatt (correspondant à Marseille) . 1 min

C’est une première en France : à partir du 29 juin, la ligne ferroviaire Marseille-Toulon-Nice ne sera plus exploitée par la SNCF, mais par l’opérateur privé Transdev. La région PACA mise sur ce changement pour redresser la ligne la plus en retard de France. Mais la pression est maximale sur le nouvel opérateur.

Une première en France sur les rails du pays. En région Provence-Alpes-Côte d'Azur, la ligne Marseille-Toulon-Nice sera bientôt gérée par un opérateur privé. À partir du 29 juin, la société Transdev va gérer cette ligne qui longe la côte.

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Une bonne nouvelle avec pas d'augmentation pour le prix des billets. Il y aura même une petite réduction sur les abonnements. Et un espoir, voire enfin les trains arriver à l'heure, car jusqu'ici, la région affiche les pires scores de ponctualité.

Des pénalités financières si les quotas de ponctualité ne sont pas respectés

Faux départ, plus de 20 minutes de retard au moment de présenter cette première rame flambant neuve. Antoine Séguré, le directeur régional de Transdev, promet pourtant de faire mieux que la SNCF. "Vous aurez deux fois plus de trains et ils seront neufs. Des services à bord et des engagements de ponctualité et d'annulation de train seront plus élevés que les résultats actuels de la ligne", développe le directeur régional de la société.

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La ponctualité, c'est effectivement le mot qui fâche sur le quai pour les utilisateurs des TER. "Je pense que ce n'est pas une mauvaise chose parce qu'il y a tellement eu de freins au niveau de la SNCF. On a peut-être tendu le bâton pour se faire battre. Une fois sur deux, le train n'était pas à l'heure. On a raté un vol parce que le TER qui devait nous amener au TGV n'était pas à l'heure", se souvient ce voyageur.

Et le président de région, Renaud Muselier, met d'ailleurs clairement la pression sur Transdev. "Pour la société de transport, c'est un énorme enjeu en réalité et donc ils ont intérêts à réussir. Nous, on avait le pire réseau de France. Et quand on essayait de savoir pourquoi, c'était toujours la faute de l'autre", argumente Renaud Muselier. Transdev écopera de pénalités financières si les quotas de ponctualité ne sont pas respectés.