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Lieux juifs visés par de la peinture verte : trois étrangers interpellés

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Lieux juifs visés par de la peinture verte : trois étrangers interpellés
Lieux juifs visés par de la peinture verte : trois étrangers interpellés © Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Trois étrangers ont été interpellés dans le cadre de l'enquête, conduite par la Sûreté territoriale, sur les jets de peinture verte découverts dans plusieurs lieux de la communauté juive, dont le Mémorial de la Shoah.

Trois ressortissants étrangers, soupçonnés d'avoir aspergé de peinture verte le Mémorial de la Shoah, trois synagogues et un restaurant juif à Paris dans la nuit de vendredi à samedi, ont été interpellés lundi, a appris l'AFP auprès d'une source proche de l'enquête.

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L'enquête est conduite par la Sûreté territoriale pour "dégradations commises en raison de la religion"

Les faits ont été découverts vers 05H15 samedi et les caméras de surveillance du Mémorial et de deux des synagogues visées ont filmé, pour les unes, un homme vêtu de noir et pour l'autre, deux hommes, l'un aspergeant de peinture verte et l'autre le filmant. L'enquête est conduite par la Sûreté territoriale pour "dégradations commises en raison de la religion". Le lieu des interpellations n'a pas été précisé.

Mais, selon une source proche du dossier, les trois ressortissants étrangers étaient en train de quitter le pays au moment de leur arrestation. Aucun message ni revendication n'a été découvert sur les différents lieux pris pour cible, ce qui rappelle les "mains rouges" taguées sur le mur des Justes, au Mémorial de la Shoah, en mai 2024.

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Dans cette affaire, trois Bulgares, soupçonnés de les avoir peintes, avaient été mis en examen et placés en détention provisoire en fin d'année dernière. Ces tags de "mains rouges", symbole pouvant être lié au lynchage de soldats israéliens à Ramallah en 2000, ont été analysés par les services de sécurité comme une opération d'ingérence de la part de Russophones.

Les jets de peinture verte ont été immédiatement condamnés par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, la maire de Paris Anne Hidalgo et l'ensemble du spectre politique, et provoqué la colère d'Israël.