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Tunisien tué dans le Var : un crime «sans doute aussi antimusulman», déclare Bruno Retailleau

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Le favori Bruno Retailleau a très largement remporté dimanche la course à la présidence des Républicains face à son rival Laurent Wauquiez.
Bruno Retailleau (illustration). AFP / © Martin Bertrand / Hans Lucas

Après le meurtre d'un Tunisien dans le Var, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, estime que ce crime est un acte "raciste", "sans doute aussi antimusulman" et "peut-être aussi un crime terroriste". Le locataire de la Place Beauvau affirme que le "racisme, ce n'est pas la France".

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a estimé mardi que le meurtre d'un Tunisien dans le Var était "clairement un crime raciste", "sans doute aussi antimusulman" et "peut-être aussi un crime terroriste". "Le racisme, ce n'est pas la France", a ajouté Bruno Retailleau à l'Assemblée nationale, en assurant que "la République ne fait aucune différence entre la couleur de la peau, les origines ou bien les croyances".

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"Je suis très heureux que le Pnat s'en soit saisi"

Ce crime, qui s'est produit samedi, "a été prémédité et il est signé", a répété Bruno Retailleau, reprenant des termes déjà employés la veille. Il avait alors parlé lundi soir d'un crime "raciste". Mardi à l'Assemblée, le ministre a exprimé "une pensée émue" pour les victimes, "celui qui est mort, celui qui est blessé", ainsi que leurs familles, mais aussi pour "la communauté tunisienne".

Le ressortissant tunisien a été retrouvé à Puget-sur-Argens (Var), le corps criblé de cinq impacts de balles, selon une source proche. Un ressortissant turc a été blessé au moment des faits. Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a repris l'enquête, se saisissant pour la première fois d'investigations sur un homicide raciste lié à l'ultradroite.

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"Je suis très heureux que le Pnat s'en soit saisi", a affirmé Bruno Retailleau. "J'espère que la justice sera intraitable et implacable pour ce qui constitue un crime anti-français", a-t-il ajouté, répétant que "chaque crime raciste est un crime anti-français".