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Violences lors du sacre du PSG : la droite réclame un changement de braquet pour adapter le code pénal

Alexandre Chauveau - Mis à jour le . 1 min

Face aux violences qui ont entaché la fête du Paris Saint-Germain lors de son sacre en Ligue des champions, la droite propose des mesures pour renforcer la réponse pénale. Des peines minimales au principe du casseur-payeur, les solutions font désormais la quasi-unanimité de la droite du gouvernement jusqu’au Rassemblement national.

Après les violences du week-end dernier en marge de la victoire du PSG en finale de la Ligue des champions, la droite multiplie les propositions pour renforcer la réponse pénale. Peines minimales, principe du casseur-payeur, l’éventail de solutions fait désormais la quasi-unanimité de la droite du gouvernement jusqu’au Rassemblement national.

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"Stop ! un peu de bon sens"

Pour tenter d’enrayer le sentiment d’impunité des émeutiers, Gérald Darmanin réclame un changement radical du code pénal. "Il faut adapter le code pénal à la violence d’aujourd’hui. Je propose de supprimer le sursis, qu’il n’y ait plus d’avertissement, mais que tout de suite, dès la première condamnation, ce soit de la prison ferme, et qu’on puisse faire des peines minimales à partir du moment où le juge a reconnu la culpabilité de quelqu’un", a insisté le ministre de la Justice.

Les peines minimales, la droite est pour depuis longtemps, comme le RN. Même François Bayrou s’y est dit favorable cette semaine. Autre point de convergence : la nécessité de faire payer les casseurs. "Frapper les barbares au portefeuille, qu’on les fasse payer, qu’on crée une dette ineffaçable, qu’on mobilise le fisc, pareil pour ceux qui reçoivent des aides sociales. Stop ! un peu de bon sens", s’est indigné le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

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Un texte regroupant toutes ces mesures pourrait être présenté par le gouvernement en septembre. Il devrait recueillir les voix du RN, très identifié sur le sujet. Enfin, la révolution pénale que Gérald Darmanin et Bruno Retailleau appellent de leurs vœux, impliquerait l’abrogation de la réforme Belloubet, qui interdit notamment les peines de prison de moins d’un mois.