«Des coups de pied pendant qu'il était à terre» : un surveillant violemment frappé par un parent d'élève près de Toulouse
La stupeur à Castelginest, en Haute-Garonne, où un surveillant scolaire a été violemment agressé par un parent d’élève à l’entrée du collège. L’incident, survenu vendredi, a profondément choqué les enseignants, qui ont exercé leur droit de retrait, et les habitants.
Vendredi, dans la commune de Castelginest (11.000 habitants), un parent d’élève a été interpellé après avoir agressé physiquement un surveillant à l’entrée du collège. Le père d’une élève, à qui l’accès à l’établissement avait été refusé, s’en est pris violemment au personnel scolaire. "Il a frappé au visage ce personnel qui est tombé à terre. Il a eu également quelques coups de pied pendant qu’il était à terre", a déclaré le maire de la commune, Grégoire Carneiro, encore sous le choc. "On est sidéré de voir que la violence peut être aussi prompte. C’est inadmissible."
"Ça montre encore un acte de violence gratuit"
En réaction à cette agression, les enseignants ont exercé leur droit de retrait. Une décision que le maire comprend pleinement : "Ça remet en cause le principe même de ce que doit être une autorité éducative. Ça ne fait que dégrader la vie personnelle et le climat social."
Le rectorat a fermement condamné cet acte, tout comme les autres parents d’élèves. Julie, mère d’un élève de 5e, s’indigne : "On n’en vient pas à la violence comme ça, on ne montre pas cet exemple-là aux enfants. Ça montre encore un acte de violence gratuit, un environnement d’insécurité pour nos enfants."
"On pensait être protégés dans un village un peu comme ça, mais c’est vrai que depuis deux ans, il y a des petits faits qui se sont créés", poursuit Julie. À l’heure actuelle, l’incertitude plane sur la tenue des cours lundi.
