Mélenchon «salopard antisémite» : Bompard demande des excuses au Parti socialiste

Manuel Bompard a demandé dimanche au patron du PS Olivier Faure de faire des excuses publiques après que le député socialiste Jérôme Guedj a traité, la veille, Jean-Luc Mélenchon de "salopard antisémite" lors du congrès du Parti Socialiste.
Le coordinateur national de La France insoumise Manuel Bompard a demandé dimanche au patron du PS Olivier Faure de faire des excuses publiques après que le député socialiste Jérôme Guedj a traité, la veille, Jean-Luc Mélenchon de "salopard antisémite".
Guedj en rupture avec Mélenchon après le 7-Octobre
"Au nom de La France insoumise, je demande à Olivier Faure des excuses publiques sur ces propos inacceptables tenus à l'occasion du congrès du Parti Socialiste", a écrit Manuel Bompard sur les réseaux sociaux. "J'ai une meurtrissure terrible à dire devant ce congrès que, pour la première fois de ma vie, j'ai dû dire de l'homme que j'ai aimé profondément qu'il est devenu un salopard antisémite, avec des propos qui sont pour nous absolument insupportables", avait déclaré samedi, en parlant de Jean-Luc Mélenchon, Jérôme Guedj à la tribune du congrès du Parti socialiste à Nancy.
Grand partisan de l'alliance de gauche Nupes après la présidentielle de 2022 et ancien proche de Jean-Luc Mélenchon, Jérôme Guedj a rompu avec LFI après les attaques du 7-Octobre.
Une sortie qui passe très mal auprès des Insoumis
Jean-Luc Mélenchon a tenu depuis des propos très durs et ambigus à son encontre, le qualifiant notamment de "lâche de cette variété humaine que l'on connaît tous, les délateurs". "L'intéressant est de le voir s'agiter autour du piquet où le retient la laisse de ses adhésions", a-t-il également déclaré. Les élus de La France insoumise ont très mal pris samedi la déclaration de Jérôme Guedj.
"Je me languis de le croiser à l'Assemblée...", a notamment écrit sur X le député des Bouches-du-Rhône Sébastien Delogu, proche du tribun insoumis. "La violence qui a été engagée par Jean-Luc Mélenchon, aujourd'hui, entraîne d'autres violences. Les termes sont très forts. L'exacerbation des relations entre les Français, entre les partis politiques n'est pas une bonne chose", a estimé à ce sujet la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, dimanche sur LCI.