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Cancer : et si une simple prise de sang suffisait à éviter une rechute ?

Yasmina Kattou . 1 min

Suivre l’évolution d’un cancer avec une simple prise de sang : c’est le pari révolutionnaire de Gustave Roussy. L’Institut lance une étude inédite pour détecter les risques de rechute grâce à la présence d’ADN tumoral circulant dans le sang. Une avancée majeure dans la personnalisation du suivi post-traitement.

Une petite révolution dans la guerre contre le cancer. Une simple prise de sang pourrait éviter à des dizaines de milliers de personnes, en rémission, la récidive. C'est ce que souhaite prouver l'Institut de lutte contre le cancer Gustave Roussy qui lance une étude inédite, qui pourrait transformer en profondeur la manière dont les patients atteints de cancer sont suivis après un traitement. Le but : éviter les rechutes de cancer avec une simple prise de sang.

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Une prise de sang pour détecter les risques de rechute

Chez certains patients en rémission, des restes d'ADN tumoral qui étaient dans les cellules cancéreuses, persiste dans le système sanguin même après les traitements. Et, si un patient a ce reste de maladie dans le corps, son risque de rechute est de 60 à 80%. Or, pour détecter cet ADN tumoral, une simple prise de sang suffit.

L'examen pourrait permettre d'améliorer la survie des patients grâce à un suivi personnalisé. "Si le résultat est positif, les patients se voient proposer une immunothérapie pendant un an. Un scanner tous les trois mois. L'objectif, c'est de démontrer que chez ces patients-là, faire une immunothérapie pendant un an, ça diminue le risque de rechute", explique Antoine Italiano, oncologue et professeur à l'université de Bordeaux, au micro d'Europe 1.

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Des bénéfices médicaux… et économiques

Par ailleurs, les personnes dont l'ADN tumoral est indétectable dans le sang pourront eux bénéficier d'un suivi allégé puisque leur risque de rechute est faible, avec deux scanners par an, au lieu de quatre. Ce sont donc des avantages en termes de qualité de vie mais aussi en termes de coût pour la Sécurité sociale.